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décembre 2020

Dans une enquête menée auprès des principales organisations représentatives en Normandie, publiée après le confinement du printemps 2020, le CESER notait « des témoignages unanimes sur la nécessité de tirer les leçons de la crise, de proposer un autre modèle de développement pour notre société, de changer de paradigme… », pour se diriger vers une société plus « solidaire », « améliorer la redistribution, stopper la course à la rentabilité […], réfléchir selon un axiome local » et lutter contre le changement climatique. Lucides, les répondants mettaient aussi en garde contre « les lendemains qui déchantent » et s’interrogeaient sur « la capacité des citoyens et de la société à changer », les crises précédentes ayant conduit « aux mêmes remises en cause, aux mêmes discours et aux mêmes absences d’effets ».

D’où cette question : que devons-nous changer pour, cette fois-ci, être capables d’affronter intelligemment les transitions, sans retomber systématiquement dans les mêmes travers ? Formulé différemment, qu’est ce qui, lors des crises précédentes, nous a manqué pour mettre en place la société plus juste que nous espérions ?