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janvier 2017

L’Etat reprend la main : tel est le message sous-tendu par la création (en cours) d’un établissement public industriel et commercial (EPIC) pour assurer la coordination de l’offre touristique et l’unité de gestion de la Merveille de l’Occident. En toile de fond, la pluie de critiques qui s’abat depuis quelques années sur le site : piètre qualité de la restauration et de l’accueil, difficultés d’accès, problématiques d’hébergement des saisonniers… Il y a matière à travailler. D’une manière générale, le Mont Saint-Michel apparaît comme un « produit d’appel », dont les territoires environnants ne tirent pas suffisamment profit, du fait de la prédominance d’un tourisme d’excursion. Pour le CESER, aucun doute : la présence des intercommunalités au sein de l’EPIC, de même que celle des acteurs socio-économiques, est indispensable.